lundi 16 août 2010

Prague, dernière !




Une dernière image de Prague : le peintre, dans le quartier de Josefov, l'ancien ghetto juif. Ou, rêvons un peu : Francis Ford Coppola, sur le tournage de son prochain film, secrets de famille en huis-clos dans une pension au décor monacal, quelque part en Europe de l'est... 

mercredi 11 août 2010

lundi 9 août 2010

I hear music




La musique est un des piliers du patrimoine culturel de la République tchèque. Dans le pays qui a vu naître Dvorak ou Janacek, la musique sous toutes ses formes vous assaille à chaque coin de rue.
Une promenade dans le quartier de Mala Strana, et nous voici devant un joli palais baroque, se trouvant être un ancien hôtel où séjournèrent Mozart et Beethoven. 
A quelques encablures de là, l'on découvre l'opulente église Saint Nicolas et l'on tombe en arrêt devant l'orgue somptueusement rehaussé de dorures, qui s'anima sous les doigts de Mozart lors de sa visite à Prague en 1787.

Traverser le célèbre pont Charles ne laisse pas non plus l'oreille indifférente, puisqu'elle est sollicitée d'abord par un vieil orgue de barbarie, dont la mélodie s'estompe à mesure que l'on avance pour laisser place aux notes de jazz d'un orchestre de fortune, s'étonnant de son succès devant cette foule de touristes dansant et applaudissant à tout rompre.


Sur l'autre rive de la Vltava, on déambule dans les rues constellées de boutiques de souvenirs, dont la musique -qui nous évoque les compilations de dance des années 1990- déborde de leurs murs pour envahir le trottoir.
Enfin, nous voici sur la place Venceslas, dans le hall monumental du Musée National ; nous prenons place sur les marches de l'escalier massif éclairé par de gigantesques candélabres de cuivre, admirons la coupole de verre au-dessus de nos têtes, et voici déjà Suzanne et Figaro qui apparaissent, entonnant le premier air des Noces de ce dernier.

"Pour la musique..."
Billie Holiday, I hear music

samedi 7 août 2010

Please don't write on our walls




Prague est belle. On s'y promène le nez en l'air, on y admire les façades comme on déambulerait dans un musée. Les somptueux palais s'y succèdent, chargés de leur histoire, créant, malgré leurs différences temporelles et stylistiques, une harmonie presque théâtrale.


  


Et puis, ça et là, quelques trouble-fête de notre siècle viennent apposer leur signature dans ce décor d'un autre temps. Bien loin d'en altérer la pureté, ils y injectent une dose d'émotion. Et l'on peut y voir une nouvelle forme de beauté, si tant est que l'on accepte d'y porter un regard dénué de préjugés.





mercredi 4 août 2010

A Praha !

Petit voyage, grand dépaysement. Deux heures après notre départ de Paris, nous dînions hier soir sur une paisible terrasse de la Namesti Republiky de Prague, pris d'un sentiment d'été. Douceur de l'air, calme de l'atmosphère. Le premier aperçu de l'architecture interpelle ; je ne saurais dire si les façades colorées me rappellent l'Italie, ou si je fantasme la Russie. 


A droite, Tancici dum, surnommé "Fred et Ginger"


Premiers pas praguois dans la Nouvelle Ville, pas si nouvelle puisqu'adjointe au quartier historique à partir de 1348 à mesure que la ville se développait. Le Na Prikope, large avenue piétonne aux faux airs de Champs Elysées, nous mène à la célèbre place Venceslas et sa statue du saint patron de la Bohême trônant devant l'imposant Musée National. Un peu plus loin, la vaste place Charles, ses paisibles jardins bordés par l'hôtel de ville médiéval, la maison de Faust, ou encore l'église baroque Saint-Cyrille-et Méthode dont les murs portent les impacts des balles tirées en 1942 par les mitraillettes allemandes. 
Enfin, ce premier aperçu de la Nouvelle Ville s'achève sur une éminence rocheuse dominant le fleuve -la Vltava- où se dresse la forteresse de Vysehrad, érigée au Xè siècle pour la princesse tchèque Libuse et son époux Premysl qui initièrent la dynastie des Premyslides. 


L'église Saints-Pierre-et-Paul de Vysehrad